Le récit, fait par les protagonistes eux-mêmes, d'une "analyse institutionnelle" en mars 1973, publiée dans la revue "Connexions", 1973, vol. 6 et intitulé "Positions sur l'analyse institutionnelle", montre combien la dimension d’horizontalité (« l’autogestion ») et la dimension « politique » étaient prégnantes à cette époque. Et aussi, que cadres et dispositifs étaient bien moins rigoureux que maintenant.

Repères pour une psychothérapie institutionnelle infanto-juvénile.

Suite à 40 ans de pratique comme intervenant et comme superviseur, l’auteur tente de synthétiser en 24 points ce qui lui a servi de repères dans les institutions psycho-éducatives et thérapeutiques pour enfants et adolescents, et a contribué à l’élaboration de liens sécures dans les relations avec les bénéficiaires, avec les familles et avec les collègues. Il aborde également l’analyse des interventions « extrêmes » que sont la mise en isolement et le maintien physique.

L'atelier a présenté comment le "simple" accueil des parents, chaque matin et chaque soir, au centre de jour, était un élément capital du dispositif institutionnel.

Si on y prête suffisamment attention et si l'institution s'en donne les moyens, les moments d'accueil deviennent un temps et un lieu d'articulation entre le dehors et le dedans, entre l'institution et la famille.

Classiquement et idéalement, la sortie est un moment bien précis, marquant à la fois la fin du séjour et le début du travail "hors-hôpital", marquant la limite entre le "dedans" et le "dehors".

Cependant, bon nombre de situations ne rentrent pas dans ce schéma. A partir de quelques exemples de sorties atypiques, nous développons quelques idées qui peuvent aider à travailler "hors-cadre" et à "penser le réseau": imagination et créativité, prise de risque, s'autoriser à travailler dans liens "chroniques", supprimer l'image mentale de clivage entre dehors et dedans.

Dans notre hôpital de jour pédopsychiatrique, comme dans la plupart des institutions qui travaillent avec des enfants, le travail avec la famille est indispensable.
Pour ce faire, notre hôpital veille à organiser des entretiens de famille « classiques » ainsi qu’un accueil attentif des parents le matin et le soir.
En outre, il arrive régulièrement que nous invitions les parents à travailler en atelier avec leur enfant. Le contenu de ces ateliers peut être très divers : psychomotricité, piscine ou escalade, cuisine, artistique…L’objectif est discuté en réunion d’équipe et proposé au père, à la mère ou aux deux parents. L’article développe la méthodologie de ces ateliers à partir de quelques exemples concrets, et identifie les objectifs visés pour l’enfant et sa famille ainsi que pour l’équipe.

A partir d'une pratique de supervision d'institutions, l'auteur définit trois “champs institutionnels” qui peuvent faire question : le travail clinique, l'organisation, et les relations entre les travailleurs.  Les recouvrements entre ces trois champs définissent non seulement de nouvelles zones de questionnement institutionnel, mais renvoient aussi à la topologie du Réel de l'Imaginaire et du Symbolique, où viennent prendre place les notions de Décision, de Pouvoir et d'Autorité.

Classiquement et idéalement, la sortie est un moment bien précis, marquant à la fois la fin du séjour et le début du travail « hors-hôpital ».

Cependant, bon nombre de situations ne rentrent pas dans ce schéma.
A partir de quelques exemples de sorties atypiques, nous développons quelques idées qui peuvent aider à travailler "hors-cadre" : imagination et créativité, prise de risque, s'autoriser à travailler dans liens chroniques", supprimer l'image mentale de clivage entre dehors et dedans.

L’article présente trois fonctions essentielles de la pratique de psychothérapie institutionnelle d’enfants : pare-excitation, symbolisation et construction. La place d’une médication psychotrope est analysée comme adjuvant d’une pratique basée essentiellement sur la relation. La thérapie institutionnelle telle que décrite ici agit sur le développement global de l’enfant et donc sur la plasticité neuronale, là où la médication adjuvante n’a, au mieux, qu’un effet régulateur.

Dans notre hôpital de jour pédopsychiatrique, comme dans la plupart des institutions qui travaillent avec des enfants, le travail avec la famille est indispensable.

Pour ce faire, notre hôpital veille à organiser des entretiens de famille « classiques » ainsi qu’un accueil attentif des parents le matin et le soir.

En outre, il arrive régulièrement que nous invitions les parents à travailler en atelier avec leur enfant. Le contenu de ces ateliers peut être très divers : psychomotricité, piscine ou escalade, cuisine, artistique… L’objectif est discuté en réunion d’équipe et proposé au père, à la mère ou aux deux parents.

L'article présente trois témoignages, celui d'une éducatrice, celui d'une psychomotricienne et celui d'une psychologue, chaque fois auprès de parents en grand désarroi psychologique.

L'article cherche à définir, au-delà de la psychanalyse, de l'analyse systémique ou du comportementalisme, ce qui pourrait caractériser la thérapie institutionnelle.
A partir de la description du fonctionnement d'une institution, il propose le "multifonctionnel interactif" comme paradigme de la thérapie institutionnelle. La deuxième partie tente de cerner au plus près les notions de direction, d'autorité, de décision, dans le fonctionnement institutionnel.

Il y a quatre ans, l’idée d’écrire un livre sur le travail en hôpital de jour pédopsychiatrique a été semée par l’un d’entre nous. L’idée a germé et le manuscrit s’est construit avec l’ensemble de l’équipe. Des réunions ont permis à chacun de se dévoiler un peu plus, d’exprimer ses émotions, de dire ses envies. Des binômes, des trios se sont organisés, chacun a mis en mots ses pratiques, ses doutes, ses savoir-faire, ses réflexions, avec cette envie de transmettre, de témoigner, de partager.

Quel est le modèle institutionnel qui a permis une écriture collective ? Selon nous, c’est une expérience préalable de travail alliant d’une part cadre, structure et exigence, et d’autre part, liberté, créativité et interactivité de chacun dans son travail. L’article reprend deux types d’ateliers décrits dans le livre (« psychomotricité/école » et « ateliers avec parents ») pour illustrer le contenu de l’ouvrage. Ensuite, c’est le processus écriture, mis en résonance avec le « modèle institutionnel », qui est présenté.